Vent d'Ouest se met en mouvement et prépare les 7e rencontres / L'intervention de Daniel Gilles

En guise de conclusion à cette rencontre d’hiver de Vent d’Ouest, Daniel Gilles souhaitait rebondir sur ce qui a été dit en considérant qu'alors que nous allons vers le terme de l'an 1 du changement, la question que nous nous posions l'an dernier aux 6^e rencontres : «le changement sur son erre ?» reste bien d'actualité !

"Peut être même, si l'on continue à filer la métaphore marine, comme il nous plait parfois à Lorient, nous demander, alors que de toute évidence, devant le gros temps de la crise, la tempête mondiale et sociétale qui sévit en Europe et dans le Monde,  notre bateau s'est mis, comme sans doute il est sage, «à la cape» en attendant, avec le retour du développement et de la croissance, de repousser les feux, de remettre de la toile. Se demander donc ensemble, si nous ne risquons pas d'aller ainsi vers des récifs très dangereux et par conséquent, s'il n'est pas nécessaire de reprendre de nouvelles orientations, des initiatives nouvelles.

C'est peut être autour d'un thème général comme celui-là que l'on pourrait bâtir nos 7^e rencontres que nous souhaitons tenir tout début septembre (4 et 5) au Palais des Congrès de Lorient. Comme d'habitude, nous souhaitons inviter très largement, nos intervenant invités n’étant jamais bridés dans leurs champs d'intervention, nous consacrions, cette année un de nos débats à travailler mieux- je poursuis la métaphore marine- les questions de météo ! De consacrer donc un de nos débats au contexte international. D'autant, comme disait l'autre, « pour agir local il faut penser global ».

Testée auprès de beaucoup d'amis cette hypothèse retient l'attention et il ne manquerait pas d'invités potentiels connus et intéressants pour pousser nos connaissances et nos réflexions. Chacun pourra penser à des experts des questions stratégiques, à des hommes engagés pour notre pays dans l'action internationale… Je crois que nous en connaissons bien quelques uns. y compris un loriento- lanestérien  célèbre s'il obtenait une permission. cela nous renverra surement à bien retisser le fait qu'à maints égards nous avons changé de siècle et de monde et que de véritables bascules et ruptures se sont opérées.

Elles sont parfois complexes et contradictoires : Après une première décennie largement marquée par l'élan ultralibéral de Reagan Thatcher aggravé encore par les années Bush qui firent beaucoup de mal au monde et le rendirent plus dangereux.

La période ultralibérale, s'il en était, a largement dérapé en 2008 notamment, en étant à deux doigts de l'explosion générale sous les  coups des incroyables et lamentables catastrophes du système bancaire et boursier d'un capitalisme financier devenu fou.

Emerge d'une certaine façon un paysage international toujours difficile mais profondément modifié. La Chine épargnée largement jusque là par la récession si ce n'est par la crise s'est affirmée comme la seconde puissance de la planète. Elle s'est largement implantée en Afrique et reste le créditeur net le plus important de l'économie mondiale! Xi Jinping a succédé à Hu Juntao à la tête des pouvoirs publics chinois sans que l’on sache bien vers quelles évolutions il souhaite et peut diriger son immense pays. Les Etats Unis ont accompli un geste politique d'une immense portée en élisant à deux reprises Barack Obama. Même si le slogan « yes we can » se heurte aux oppositions des puissants lobbies militaro industriels, de la finance, des conservatismes lies souvent au radicalisme philosophique ou religieux et aux républicains les plus obtus, l'impérialisme américain comme on disait a bien changé.

De leur coté, épuisés par des décennies de pouvoirs autoritaires et corrompus les états arabes s'effondrent les uns après les autres sans pour autant laisser la place à des solutions politiques stabilisées. La Russie et les anciennes républiques de l’empire soviétique n’en ont pas fini avec les oligarques et les autocrates.(je ne sais pas si Depardieu partage mon point de vue)

De nouvelles puissances régionales se développent en Amérique du Sud même si des figures emblématiques comme Castro, Chavez ou Lula s'effacent, en Inde, en  Asie en  Afrique ou Océanie, ...  ce tourbillon géo politique soulève une kyrielle de questions concernant une hypothétique et pourtant nécessaire gouvernance mondiale. Les lieux actuels ONU, Banque mondiale, les sommets ne font pas le compte devant les défis sociétaux, économiques sociaux écologiques qui sont devant l'humanité ! Cela nous ramène notamment, pour nous même, a appréhender mieux le niveau européen.

Cette vielle Europe à l'histoire tellement lourde et terriblement chahutée au 20e siècle, mais qu'on avait plutôt eu tendance à considérer comme une région stabilisée et forte.

On peut aussi désormais parlé d'un tourbillon européen avec la remise en cause globale d'une construction européenne quasi-complètement bâtie sur le monétaire, le bancaire, le financier, le capital au détriment de l'humain du social de l'intérêt général des valeurs de progrès.

 On peut partager l'idée que dans le tourbillon mondial l'Europe puisse faire entendre une voix porteuse de valeurs humanistes, républicaines et démocratiques, de concepts de développement soutenable, de progrès maitrisé,  si elle travaille les questions de transitions écologiques. Elle pourra le faire seulement si la redéfinition d'un projet européen et sa mise en œuvre ambitieuse reprend, de ce point de vue. Il y a du boulot !

On peut aussi et, sans le cocorico des « imbéciles heureux qui sont nés quelque part » comme disait Brassens, considérer que dans cette nécessité de redresser, sur notre continent la France qui reste une puissance économique intellectuelle. Une nation somme toute riche et pas seulement d'une histoire !  Même si cette richesse recouvre bien des inégalités, on peut s'accorder sur le fait que les choix et la capacité de la France à assurer son redressement et son changement pèseront sur l'avenir.

Si on peut penser que la France présente actuellement un visage complexe et tourmenté, elle est pour moi, très loin d'être la malade de l'Europe que certains voudraient dépeindre.

 Au plan de son répondant, de son patrimoine et appareil financier elle reste crédible . Au plan économique, si la croissance est, en 2012, atone, elle reste forte de potentiel avec ses entreprises dans les régions, ses capacités d'innovations. Le recul industriel est bien pus fort en Grande Bretagne. Le poids de l'endettement public bien plus élevé en Italie et les pays du sud ! Elle a une démographie plutôt enviée, un monde du travail capable de retrousser les manches et les neurones.

L'efficacité du travail y est supérieur à celui de l'Allemagne et sont cout inférieur. Elle est forte d’une agriculture et industrie agro-alimentaire puissante, d’une maritimité riche d'avenir, d’un réseau d'infrastructures et de production d'énergie le plus innovant du continent -surtout si on continue à le moderniser- d’un système scolaire et universitaire, de services publics des plus avancés, surtout si on poursuit un travail d'efficacité de réformes progressistes et de décentralisation de l'action publique. Surtout si on choisit l'investissement dans la recherche et la jeunesse. Elle possède une fonction publique jusque dans les missions militaires ou de sécurité publique vous voyez jusqu'où on peut aller, mais je crois qu'on doit y aller, qui peut être sollicitée,

Plus généralement encore une capacité , comme après la 2e guerre mondiale à rebondir et de ce point de vue, cette aptitude à la résilience, comme on dit chez les gens lettrés, elle est la notre notamment en Bretagne, en nous appuyant aussi sur la prégnance que l'on doit vivifier d'une volonté humaniste qui d'ailleurs peut souvent rassembler les meilleurs des laïcs avec les meilleurs des catholiques.

Alors me voilà arrivé en Bretagne ou ensemble nous souhaitons faire vivre et prolonger le changement, nous défendre contre les mauvais coups que nous réserve le capitalisme financier comme d'ailleurs un certain centralisme que je qualifie parfois de soviéto-courtelinien !

Et c'est vrai que cette année 2013 peut marquer des avancées si la loi sur la décentralisation- régionalisation que nous souhaitons était forte. Il reste visiblement du boulot et la prochaine session du Conseil régional où nous devons comme l'avait souhaité Jean-Yves Le Drian avec beaucoup d'entre nous, faire que la Bretagne apporte au débat, des vues et des propositions fortes innovantes et hardies, peut je l'espère y contribuer.

2013 est aussi le moment pour préparer une véritable réforme financière et fiscale pour les entreprises, les ménages et les collectivités qui assure les moyens nécessaires à l'action publique et donc à une juste mise en commun pour l'intérêt général, tout en optimisant et régulant le poids des administrations,  en allant évidemment vers plus de  justice. Il s'agit aussi de lutter efficacement contre les trusts et groupes multinationaux comme de fortunes (souvent de surcroit mal acquises) qui jouent sur les disparités, les laxismes des états et les possibilités d'exils et de paradis fiscaux ou d''évasion du même métal.

 Quant à la relance, au retour de la croissance  nécessaire, cela passe par de l'investissement , par du crédit incitateur, par de la confiance pour et dans les entrepreneurs, les porteurs de projets et les territoires innovants avec un rôle renforcé des régions, des droits et des gouvernances nouveaux  dans les entreprises.

Ce sera à coup sur une des clefs de la réussite du changement, la meilleure façon de s'extirper du poids des dettes sans appliquer une austérité sans limite et dévastatrice.

Oui, Il faudra beaucoup de constance et de volonté face a cet ennemi invisible, face à la spéculation sans limite. Les décisions doivent  être fortes et courageuses face au totalitarisme des financiers rapaces.

Il faudra entendre celles et ceux qui en Europe disent que puisqu'on est capable de trouver des milliards pour les banques on peut en trouver pour les pays les états en difficultés, pour les populations en détresse et pour relancer la croissance. Même des européens bien modérés le disent !

 Il faudra aussi pour l'exécutif comme pour la majorité parlementaire de l'écoute envers ceux qui ne considèrent pas qu'un texte sur le code du travail et les rapports des partenaires sociaux signé de surcroit de façon minoritaire ne puisse pas être recadré par les citoyens et leurs représentants, les députés élus ont me semble t-il, autant de légitimité que Laurence Parisot!

Il faudra de l'écoute pour entendre celles et ceux qui représentent souvent les autres dans des batailles contre des mauvais coups et sont parfois accablés par une justice souvent clémente pour les puissants. Il faudra de l'écoute et de l'équilibre envers celles et ceux qui parce qu'ils subissent beaucoup, vivent mal et voient leur avenir celui de leurs enfants bien sombre, souhaitent et poussent pour que le changement s'accélère, que des ruptures se réalisent, que de vraies réformes institutionnelles, sociales passent dans les faits.

Oui il faut de la ténacité, de la constance pour déconstruire les mécanismes d'exploitation de domination, d'aliénation encore trop dominants dans notre société !

La Bretagne, cela veut dire aussi son avenir, son mouvement, au plan économique, social sociologique, démographique, culturel...

A l'heure où l'Insee nous livre ses perspectives, ses scénarios d'augmentations fortes de populations, pour 2040, que la Région a lancé une réflexion stratégique Bretagne 2030 et qu'on imagine bien maintenant son accessibilité renforcée avec l'achèvement de Bretagne à grande vitesse Paris Rennes en 1H 27 et Brest et Quimper à 3 H .Que les deux grandes agglomérations Rennes et Nantes soient désormais bien reliées avec de surcroit un nouvel et moderne aéroport permettant des vols direct pour l'Amérique du nord ou du sud pour la Chine le Japon ou l'Inde, pour l'Afrique, l'est de l'Europe …Tandis que les transversales et les réseaux des transports urbains et les PEM (pôles d'échanges multimodaux) se seront généralisés. On peut encore imaginer la Bretagne entièrement irriguée par la fibre optique et le très haut débit, nos ports rénovés et reprenant leur place dans un trafic maritime régulé qui poursuivra son extension au 21^e, nos villes, y compris le tissu des villes moyennes plus urbaines et agréables à vivre, nos bourgs embellis sans miter le territoire.

Le pacte électrique breton et la transition écologique maitrisée dans l'équilibre, la recherche, l'innovation développée et l'emploi dans tous les domaines, de l'industrie au services, relancé.  Des équipements culturels sportifs d'enseignements, hospitaliers construits ou rénovés .

Oui une Bretagne 2030 ambitieuse pour les nouvelles générations accueillante et ouverte, coopérant avec les régions du monde, non frileuse, ni barricadée autour de l'économie résidentielles de quelques uns. Alors oui ici aussi au pays de Lorient on veut se mettre au diapason et ici on a commencé à parler du pays de Lorient 2030 !

Plus proche de nous,  les contrats de plan nationaux disons 2014 / 2020 si la République veut donner du sens à l'égalité des territoires, les fonds européens si le budget de l'Europe sous la poussée des droites nationales ne devienne pas complètement croupion, et les contrats région pays si le niveau régional retrouve des marges de manœuvre lui permettant de jouer un rôle de catalyseur de l'action publique.  A l'heure donc où ces contrats doivent se définir avec les élus, les acteurs des territoires et les citoyens, il est important que nous soyons, que vous soyez présents et actifs dans tous ces débats, ces interventions, ces combats nécessaires et dans les arbitrages.

Certes, les niveaux institutionnels sont nombreux :  région, départements, pays , communautés et nos vielles et nombreuses communes qui restent des échelons citoyens forts pour la démocratie.

Les articulations, les compétences, les moyens, les modes de représentation et de renouvellements sont souvent chahutés.

Un mauvais populisme s'en prend de plus en plus aux élus du peuple et du suffrage universel, tandis qu'experts, haute administration, corps constitues et réseaux de l'élite, justice ou médias dont l'indépendance est loin d'être toujours avérée sont plus épargnés.

Massivement les femmes, les hommes qui s'engagent ou envisagent de s'engager dans l'action publique lorsqu'ils deviennent élus travaillent sincèrement, avec leurs convictions, sur les programmes qu'ils ont présentés à la population qui les a approuvé.

De ce fait ils participent à l'élaboration et la réalisation d'équipements d'infrastructures de projets utiles, à l'action pour la population et s'ils sont progressistes -c'est le cas pour les celles et ceux présents ce matin- ils seront plus attentifs a ceux qui ont le moins, et plus exigeants pour ceux qui ont le plus.

Ils participent avec les entrepreneurs les acteurs associatifs au développement de leur territoire tout en travaillant les coopérations nécessaires.
Les élus les citoyens engagés dans l'action publique, très majoritairement le font avec honnêteté et conviction. Je n'aime guère une certaine petite musique visant a leur jeter l'opprobre ni celle qui consiste à ne pas comprendre qu'il faut pour exercer ces responsabilités une certaine durée et souvent la connaissance de plusieurs niveaux en progressant avec l'expérience...

Mais surtout à l'heure ou se profile les scrutins communaux et le renouvellement des organisations intercommunales, et ou beaucoup d'entre vous souhaitent naturellement s'investir dans la définition des projets faits de continuité et de nouvelles ambitions pour vos communes, parfois de ruptures avec quelques mauvaises habitudes, dans l'élaboration de programmes, la constitution d'équipes, dire qu'évidemment cela renvoie ce travail de démocratie de citoyenneté au niveau local !

Cela n'enlève pas la nécessite de réseaux ou d'association d'élus et de citoyens, pour s'entre aider, ni non plus l'idée de réseaux rassembleurs pour éviter des vagues de retour en arrière en Bretagne, de retour de forces de droite ou pire encore

L'évolution de la Bretagne depuis maintenant une trentaine d'années, accentuée depuis 2004 au plan régional avec la constitution de majorités plurielles, peut être peut on convenir que Jean-Yves Le Drian y a joué un certain rôle, avait réussi à faire refluer.

Oui il y a danger grand danger ici comme ailleurs que les forces de droite même avec la concurrence de l'extrême, des passerelles peuvent se renforcer, et certaines divisions classiques et souvent en terme de présentation, avec le centre droit , il y a bel et bien danger que les forces de droite puissent surfer sur la crise, les difficultés des finances publiques dont ils sont largement responsables pour faire grandir une vague bleue qu'ils espèrent !

 Il ne faudra pas leur faire ce cadeau, et leur faire le cadeau à gauche d'une division exacerbée !

On ne peut de ce point de vue, suivre l'obsession d'une partie de la gauche qui veut absolument battre l'autre. Pour qui d'ailleurs cela devient l'objectif central absolu, jusqu'à en oublier le véritable ennemi : la droite et sa version extrême au service de la finances des favorisés. Une gauche extrême sectaire qui, à l'image d' Alceste du Misanthrope, finit par nourrir pour ceux qui sont comme eux indignés par les injustices mais essaient aussi de construire le chemin d'une transformation sociale et de le faire déboucher, finit par nourrir en particulier pour les socialistes une effroyable haine ….

A l’autre bout on ne peut non plus être indulgent pour certains qui, à l’image d’un Monti en Italie , tout droit formaté par une des banques des plus rapace entendait appliquer sans discernement des remèdes qui ne sont pas loin de finir le malade.

Cette rencontre de ce matin comme la poursuite de Vent d'Ouest : les rencontres, sa progression et d'autres initiatives comme toujours, mérite envie, enthousiasme.

Elle nécessite organisation et moyens. Les partis politiques existent me direz vous, ils ont leurs qualités et aussi leurs défauts, je peux vous en parler pour avoir des amis dans plusieurs, et certains m'ont longtemps retenu, mais par définition ils ont leur logique identitaire ils n'aiment pas trop les recherches transversales même si les clubs les cercles les think tank existent mais sont souvent contrôlés.

Alors vous aurez compris que l'esprit de Vent d'Ouest, c'est l'échange, la tolérance, le respect, vous avez aussi compris que le genre de la maison c'est de préférer la conscience à la consigne, c'est l'engagement volontaire mais ni dans un groupe fermé et sectaire ni en référence  à un idéal et un dogme récité à la manière d'un bréviaire, c'est une certaine façon de renouveler la citoyenneté à la bretonne, tout en étant en prise sur l'avenir du siècle et les autres.

Cette matinée a été, est et va être l'occasion d'appeler celles et ceux qui le souhaitent à conforter notre modeste association en y apportant une cotisation (20 €) en y apportant sa pierre, en s'y investissant, en apportant de nouvelles idées et du mouvement et en apportant pour ceux qui le peuvent et le souhaitent un don pour l'année, pour donner quelques moyens aux 7e rencontres, à de nouvelles initiatives, aux sites et parutions que nous pourrons éditer. 

Mes amis ont pensé du coup parler aussi de Vent d'ouest : le mouvement, souhaitons que ce Vent d'Ouest continue à nous tonifier à nous pousser, qu'il apporte de la fraicheur pas au sens de la température, et de la chaleur toujours pas au sens de la température, dans les débats nationaux, que l'on ne s'interdise aucune belle cause de l'humanité, que ce mouvement nous entraine et contribue à dépasser l'ordre existant pour trouver le chemin d'un monde meilleur.

 Pour conclure, Daniel Gilles a invité tous les participants à faire vivre par leurs messages et commentaires un forum sur le site de Vent d'Ouest que Francois Guion va s'efforcer d'enrichir et d'animer :  http://ventdouest56.canalblog.com

Chers amis, compagnons et camarades, que vive ce Vent d'Ouest !"